Le besoin de changement s’amorce souvent dans la crise ( chômage, placardisation, maladie, difficultés familiales, professionnelles, rupture, deuil, perte de repère) . C’est alors un temps de rupture , une brèche qui s’ouvre sur une remise en question, c’est une porte vers le renouveau
La crise accroît notre sensibilité. Nos blessures, nos fractures refont surface . Elles sont les stigmates de notre histoire de vie et de notre construction psychique. Ce qui pouvait être contenu, maintenu à distance par une existence bien organisée, revient en force nous hanter. Nos peurs nous assaillent et nous obligent à revisiter nos racines, à remonter le fil de notre histoire.
Dans les pas de qui nous sommes nous placés ? A qui avons nous tenté coute que coute d’être loyal ? Quel scénario avons nous rejoué ?
En prenant conscience de nos modèles, de nos loyautés ou des missions familiales dont nous sommes investis, nous pouvons tenter de nous en détacher et de nous tourner vers nos désirs propres, nos aspirations personnelles.
Une nouvelle porte s’ouvre alors sur l’imprévu
La crise tel un aiguillon nous contraint à prendre des décisions et à regarder l’environnement avec un regard neuf .
Elle oblige à accoucher de la nouveauté.
